Le piétin-échaudage du gazon
Classification
// Le Problème
// Les Signes À Surveiller
Les racines des agrostis maritimes infectées sont colonisées par des hyphes rampantes ectotrophes brunes foncées à noirâtres. Les hyphes produisent ensuite des tapis de mycélium et d’hyphopodie qui sont utiles à l’identification microscopique des espèces d’ophiobolus. Les racines infectées changent d’apparence, et le cortex racinaire central perd de sa transparence pour noircir, avec des racines qui passent du brun foncé au noir pendant la progression de l’infection.
Les surfaces de terrains de golf plantées d’agrostide maritime sont vulnérables au piétin-échaudage du gazon, et la prévalence de la maladie est plus élevée pendant les saisons de croissance qui présentent de la sécheresse. Fait intéressant, les symptômes du piétin-échaudage du gazon diminuent et disparaissent souvent au cours de l’été (les températures maximales du sol suppriment ainsi les infections racinaires), mais les symptômes peuvent retourner à l’automne. Au fil du temps, la maladie peut diminuer naturellement, mais dans d’autres situations le piétin-échaudage du gazon peut demeurer une maladie chronique pour plus de 10 ans.
Les pratiques de culture qui sont efficaces dans la réduction du piétin-échaudage du gazon reposent sur le maintien du pH du sol à un taux de 5,5 à 6, et l’utilisation de sulfate d’ammonium au printemps et à l’automne. Le chaulage et l’utilisation d’azote sous forme de nitrate doivent être réduits au minimum puisqu’ils peuvent accroître la maladie. La gravité du piétin-échaudage du gazon peut être réduite grâce à des applications de sulfate de manganèse (2,2 kg par ha au printemps). Les fongicides sont souvent utilisés en concomitance avec des stratégies culturelles puisque les sols pauvres en manganèse ou trop riches en pH peuvent être difficiles à corriger.
// Envu Solutions
Les pratiques de culture qui sont efficaces dans la réduction du piétin-échaudage du gazon reposent sur le maintien du pH du sol à un taux de 5,5 à 6, et l’utilisation de sulfate d’ammonium au printemps et à l’automne. Le chaulage et l’utilisation d’azote sous forme de nitrate doivent être réduits au minimum puisqu’ils peuvent accroître la maladie. La gravité du piétin-échaudage du gazon peut être réduite grâce à des applications de sulfate de manganèse (2,2 kg par ha au printemps). Les fongicides sont souvent utilisés en concomitance avec des stratégies culturelles puisque les sols pauvres en manganèse ou trop riches en pH peuvent être difficiles à corriger.
Les fongicides comme l’IDM et l’inhibiteur de la quinone extérieure sont particulièrement efficaces contre le piétin-échaudage du gazon. La maîtrise optimale du piétin-échaudage du gazon survient lorsque les fongicides sont appliqués de façon préventive en automne (septembre et novembre) et lorsque les températures du sol sont de 7 à 16 °C à 5 cm de profondeur. Dans les cas d’une infection chronique de piétin-échaudage du gazon, il faudra réappliquer les fongicides de façon préventive au printemps, lorsque les températures du sol sont supérieures à 13 °C, et ce, pendant 5 jours à une profondeur de 5 cm (2 à 3 applications requises tous les 21 à 28 jours). Les applications curatives au début de l’été peuvent favoriser un prompt rétablissement. Puisque les fongicides doivent cibler les racines infectées, il importe d’appliquer la plus forte dose indiquée sur l’étiquette du produit à l’aide d’une buse à jet plat dans 8 à 20 L d’eau par 100 m2 (ou irriguer de 0,6 à 1,3 cm immédiatement après l’application) pour s’assurer que le fongicide entre en contact avec la zone racinaire.
// Ressouces